Guy Janvier

Commission permanente de rentrée au Conseil général. Ambiance tendue dans la majorité et quelques subventions pour Vanves... Bref compte-rendu.

Lors de la Commission Permanente d'hier, Patrick Devedjian a donné quelques explications sur le départ précipité du directeur général des services du Département. Il les reprend dans Le Parisien de ce matin: "En période de difficultés économiques, les responsables - qu'ils soient élus ou fonctionnaires - doivent donner l'exemple... Les dépenses effectuées, à titre personnel, par le chef de service ont été jugées exagérées. Il a donc été remercié." L'autre raison, non avouée, est que les relations entre ce directeur et bon nombre de cadres étaient devenues exécrables.

L'autre sujet politique important, ce sont les dissensions internes à la majorité à la veille des élections municipales. Je suis intervenu en début de séance, en l'absence de Martine Gouriet, présidente, au nom du groupe des élus socialistes et vert, pour demander quelle suite Patrick Devedjian avait l'intention de donner à l'accusation de l'ancien maire d'Asnières à l'encontre d'un des membres de la commission d'appel d'offres du Conseil général. Pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas remarqué d'anomalies. Nous sommes respectueux de la présomption d'innocence. Ce sera à la justice de se prononcer, si elle est saisie. Ambiance...

Quelques dossiers concernaient Vanves. Un certain nombre de subventions ont été intégrées dans le dispositif de contractualisation que la ville a signé avec le département. Elles ne font donc plus l'objet d'un examen particulier.

Au sujet d'un rapport sur le marché de diagnostic amiante et goudrons pour les voiries publiques et privées du Conseil général, Vincent Gazeille, élu EELV, a demandé qu'une étude soit réalisée sur l'enrobant utilisé à titre expérimental rue Jean Bleuzen. Je soutiens cette demande d'évaluation.

Le théâtre de Vanves reçoit une aide pour l'organisation des "Ciné-goûter", séances de cinéma destinés aux enfants de 3 à 10 ans.

Le conservatoire de musique, de danse et d'art dramatique bénéficie de 2 subventions, de 4 938 € et de 1 923 € pour un enseignant et La P'tite école du spectateur.

Le Jardin d'enfants Elphy et l'association des Petites Canailles perçoivent une aide du Département au titre des structures expérimentales innovantes accueillant des jeunes enfants.

Une subvention de 24 706 € est attribuée pour l'enfouissement des réseaux d'électricité et de communications de la rue Murillo.

Le Département participe à hauteur de 5 276 € aux coûts d'abonnement de la téléalarme pour les personnes handicapées ou âgées dépendantes.

Le stade de Vanves reçoit 2 subventions pour ses 2 équipes de haut niveau, le basket-ball et le tennis, d'un montant total de 7 800 €.

 

 

Rentrée des classes: la réussite pour tous !

J'étais présent ce matin à la rentrée des sixièmes des deux collèges de Vanves: à 8 h 30, celle de Saint-Exupéry, avec quatre classes, une heure plus tard, celle de Michelet, avec cinq classes.

Cette présence a, pour moi, plus qu'une valeur symbolique. L'entrée en sixième marque une étape importante de la vie de l'enfant, comme celle du cours préparatoire. Je ne manque jamais de rappeler - comme l'ont d'ailleurs fait les responsables des deux établissements - que le collège doit être celui de la réussite pour tous. Le Département finance les moyens de fonctionnement des collèges: chauffage, électricité, maintenance... Il réalise les travaux nécessaires. A Michelet, les installations sportives devraient  être enfin rénovées, en cofinancement avec la Région. A Saint-Exupéry, le projet de rénovation de l'établissement devrait voir le jour puisqu'il est programmé par le Département.

Dans les collèges des Hauts-de-Seine, le double jeu de livres, un à la maison, un au collège, permet d'alléger le cartable des élèves. Saint Exupéry a été retenu pour expérimenter l'utilisation de tablettes numériques. Le Département  met en oeuvre depuis quelques années le dispositif p@ss92 qui permet aux familles dont les enfants sont inscrits dans des associations sportives ou culturelles de toucher un carnet de quatre chèques d'une valeur totale de 70€:

 http://www.hauts-de-seine.net/education-jeunesse/pass-hauts-de-seine/un-dispositif-pour-les-loisirs-des-collegiens-des-hauts-de-seine/procedure-dinscription/

Bonne rentrée !

Décès brutal de notre voisin et ami, Patrick Philippe.

C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d'apprendre le décès brutal de Patrick Philippe, le mardi 23 juillet dernier, à l’âge de 45 ans.

Propriétaires du restaurant « Plaisir des Mets » avec son épouse Sonia, ils s’étaient installés sur la commune en janvier 2010.

Philippe était apprécié dans notre quartier et je le croisais souvent le matin quand il accompagnait son dernier fils à l'école Marceau. Il était toujours souriant et enjoué. Nous allons tous le regretter. J'ai une pensée pour lui et sa famille.

Les obsèques auront lieu le mardi 6 août 2013 à 13 heures en l’Eglise protestante de France de l’Annonciation, 19 rue Cortambert à Paris (16ème), suivies de l’inhumation au cimetière communal de Vanves à 16 heures.

Nouvelles coupes budgétaires effectuées, par la majorité UMP – UDI du Conseil général des Hauts-de-Seine, en matière d’action sociale !

Lors de la dernière commission permanente, le 8 juillet, une centaine de dossiers ont été examinés. Peu d’entre eux concernaient Vanves:

- Des aides à l’amélioration de l’habitat privé à 3 ménages vanvéens pour des montants respectifs de 3 027, 2 101 et 3 250 euros.

- Des subventions aux collèges Michelet et Saint-Exupéry dans le cadre du soutien aux initiatives éducatives locales (SIEL) pour un montant global de 11 894 euros.

- Une participation de 29 000 euros aux actions de prévention de la délinquance initiées par le comité local de Vanves.

Dans un communiqué, les élus socialistes s’indignent des nouvelles coupes budgétaires effectuées, par la majorité UMP – UDI du Conseil général des Hauts-de-Seine, en matière d’action sociale !

Dernière séance publique du Conseil général avant les congés d'été.

Plusieurs dossiers importants étaient à l'ordre du jour:

- L'avenir du Pôle Léonard de Vinci, dit "Fac Pasqua". Cette université privée, créée en 1995 par Charles Pasqua, alors président du Conseil général des Hauts-de-Seine, a coûté environ 500 millions d'euros au Département depuis sa création. Patrick Devedjian, qui cherche à tout prix des économies, veut arrêter les frais. Il est vrai que les 2 500 étudiants de cet établissement privé coûtent 10 000 euros par étudiant et par an au Département. La solution que Jean-André Lasserre a avancé, au nom du groupe socialiste, c'est de rapprocher les 2 universités publiques, Dauphine (spécialisée en Finances) et Nanterre (droit) afin de créer un pôle universitaire public qui pourrait utiliser les locaux et être l'établissement de formation supérieure dont le site de la Défense a besoin. Une décision devrait être prise d'ici la fin de l'année.

- La Cité musicale sur l'Ile Seguin. J'ai rappelé comment l'aménagement de cet île qu'ont quitté les usines Renault en 1992 n'avait pas été un bon exemple de gouvernance publique. Du fait de la mésentente des 2 maires de l'époque, Jean-Pierre Fourcade à Boulogne, et André Santini à Issy, aucun des multiples projets n'a pu aboutir. La fondation Pinault est partie à Venise; l'Université américaine n'a jamais vu le jour. C'est donc une cité musicale pouvant accueillir entre 3 et 5 000 spectateurs qui sera construite à la pointe de l'île. Nous avons dénoncé (Bernard Lucas au nom du groupe) le manque de concertation sur ce projet ainsi que son montage financier: un PPP, partenariat public privé. Ces PPP permettent de confier à une socité privée la conception, la construction, la maintenance et la gestion d'un équipement public. Le Département remboursera pendant 30 ans 18 millions d'euros par an, soit 540 M€!

- le Très Haut Débit. Avec mes collègues Vincent Gazeilles (EELV) et Patrice Leclerc (PC) j'ai continué de m'opposer à la subvention que le Département verse à Sequalum, filiale de Numéricable, pour mailler le territoire des Hauts-de-Seine en fibre optique. Nous avons attaqué ce projet dès son démarrage en estimant que cet argent pubic était gaspillé puisque le THD se serait installé du seul fait de la demande. Le bilan de la première phase de mise en oeuvre montre que les équipements publics qui devaient être rattachés au réseau en priorité ne le sont pas (9 collèges sur 40 le sont) et que les zones de populations non denses sont délaissées par l'opérateur. Nous avons donc demandé que les 35 M€ correspondant à la deuxième tranche ne soient pas versés.

Je suis également intervenu sur le budget supplémentaire (au lieu d'investir dans le social, le Département préfère améliorer son autofinancement), sur le GIP "Enfance en danger", sur la mise en place de la "Garantie Jeunes" pour les demandeurs d'emploi de moins de 25 ans...

Il est cocasse d'entendre Patrick Devedjian réclamer aujourd'hui à l'Etat les sommes qu'il estime être dues au Département au titre des dépenses relevant de la solidarité nationale: APA (allocation pour perte d'autonomie versée aux personnes âgées dépendantes, RSA pour les plus démunis, PCH pour les personnes handicapées... Pourquoi ne le faisait-il pas précédemment ?

 

 

Pour la création d'un comité départemental de promotion du service public de PMI dans les Hauts-de-Seine

Je participe ce matin, à 11 heures, à la conférence de presse organisée par les élus d'opposition pour dénoncer le manque de moyens dont bénéficient les services de promotion maternelle et infantile dans notre département.

Ces services sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de la prévention, capables d'éviter les coûts humains et financiers d'un grand nombre de dysfonctionnement de notre société.

Lire l'intégralité de l'intervention de Guy JANVIER Téléchargement Pour la création d'un comité départemental de promotion du…

Le nouveau "82", le journal du PS de Vanves est arrivé.

La dernière édition de notre journal « Le82″ est en ligne sur le site du PS de Vanves.

Pour le télécharger: http://ps-vanves.com/

Nous y traitons en particulier:

•l’augmentation des impôts locaux en 2013 : la municipalité dit avoir choisi de ne pas augmenter le taux de la fiscalité communale, mais GPSO a augmenté ses impôts de 9%. Le maire et les représentants de la majorité municipale l’ont ainsi décidé à GPSO. Les citoyens Vanvéens méritent plus de clarté, ils apprécieront ces subterfuges…

•l’avenir des services sociaux à Vanves, qui ne sont déjà qu’à mi-temps… information vue dans le journal municipal de mai, avant d’être confirmée au dernier conseil municipal en réponse à une question orale des conseillers PS/PC.

•le projet immobilier sur les terrains communaux et départementaux de la rue Aristide Briand, avec le constat qu’il n’y est faite aucune place pour des services publics ou activités de proximité. Alors que le prix élevé du mètre carré rendra ces logements difficilement accessibles à beaucoup de citoyens, dont le niveau de revenu empêche pourtant l’accès au logement social.

Vous le trouverez dans votre boite aux lettres.

Quelques dossiers de la commission permanente du Conseil général d'hier concernaient Vanves.

Depuis des années, les orages provoquent des inondations dans le quartier situé autour du carrefour du clos Montholon entre Vanves, Malakoff et Clamart. 850 000 euros ont été votés pour financer de nouveaux travaux d'amélioration de la capacité des bassins de stockage et d'évacuation des eaux de pluies. Le Département les prend totalement à sa charge.

A la suite de l'intervention de Martine Gouriet, présidente du groupe socialiste, Patrick Devedjian a lâché un peu de lest sur les subventions versées aux GEM (groupement d'entraide mutuelle), ces associations qui aident des malades atteints de troubles mentaux. Au lieu des 30 000 euros que chacune d'entre elles devaient toucher, la diminution portera sur 20 % au lieu des 50 % qui étaient prévus, donc une subvention de 24 000 euros. Cela ne concerne malheureusement pas les 2 associations de Vanves: Emisph'Erik,rue Raymond Marcheron, qui s'est vu refuser sa demande et le nouveau GEM des résidents de Simon de Cyrène, installé rue Vielle Forge.

Au titre des actions de soutien à la parentalité, l'association "Jardin d'Elphy de Vanves" a reçu 3 500 euros pour animer "la maison verte", lieu d'accueil d'enfants âgés de la naissance à 4 ans afin de favoriser leur autonomisation, de prévenir les troubles psychopathologiques et les dysfonctionnements de la relation parents-enfants.

A également été attribuée une aide à l'adaptation de l'habitat pour un Vanvéen, nouveau bénéficiaire de l'Allocation personnalisée d'autonomie à domicile.

Enfin, bravo à Guilhem Poucin, jeune Vanvéen qui fait partie des 56 lauréats du concours "Initiatives jeunes solidaires 2013" organisé par le Conseil général. Il va recevoir 3 500 euros pour son projet "Une goutte d'eau pour Morarano" qui consiste dans la construction d'un système d'adduction d'eau potable dans un village de Madagascar.

Commission permanente du 10 juin: le Département privilégie les dépenses fastueuses au détriment des dépenses sociales qui relèvent pourtant de ses compétences obligatoires.

Pour continuer à financer des dépenses fastueuses, le Département diminue, voire supprime, les subventions aux associations d’aides aux personnes en situation de handicap !

La majorité départementale UMP/UDI continue de multiplier les dépenses somptuaires :

- 826 000 € dépensés pour exposer le « Trésor du Saint-Sépulcre » au Château de Versailles et à la maison de Chateaubriand à Châtenay-Malabry ;

- 90 000 € programmés pour l'achat de mobilier luxueux pour un bureau de direction à l’Hôtel du département ;

- 13 290 € budgétés pour « habiller » les escaliers du Stade de France pour un match du Racing Métro 92 !

Les élus du groupe PS-EELV s’insurgent contre ce nouveau désengagement du Conseil général des actions de solidarité : « pour financer toutes ces dépenses dont certaines sont clairement inutiles, le Conseil général réduit brutalement toutes les subventions aux associations qui viennent en aide aux personnes en situation de handicap : suppression du financement des postes d’auxiliaires de vis scolaire (AVS), division  par deux des subventions aux groupements d’entraide mutuelle (GEM)…alors que le handicap est une compétence obligatoire du Département. »

 

Lancement de l'acte III de la décentralisation: "Repenser, redéfinir, simplifier..."

Le projet de loi de décentralisation est en cours d'examen au Sénat. Le texte initial, préparé par Marylise Lebranchu, a été scindé en trois parties: l'affirmation des métropoles et la modernisation de l'action publique; le renforcement des régions; les communes, intercommunalités et départements. C'est uniquement la première partie qui est examinée, les deux autres étant renvoyées à plutard.

On peut le regretter puisque, comme les poupées russes, tous ces projets s'emboîtent. On peut néanmoins espérer, à terme, mettre fin au mille-feuilles administratif souvent dénoncé: la commune, la communauté d'agglomération, le département, la Région, l'Etat et l'Europe. Ce n'est pas gagner d'avance et il faudra du temps et beaucoup de pédagogie avant d'y arriver, sans compter la réticence d'un certain nombre d'élus - qui ne veulent rien changer....  

L'essentiel de ce projet, et la Ministre a eu raison de le rappeler devant les sénateurs, c'est de "Repenser, redéfinir, simplifier, pour donner à l'intervention publique plus de lisibilité et d'efficacité." Elle propose des "conférences territoriales de l'action publique" réunissant les exécutifs d'une même région, afin d'éviter les doublons. Mais les problèmes, aujourd'hui, sont d'une telle complexité, qu'on ne peut les résoudre à un seul échelon. Il faut donc s'entendre sur qui fait quoi et comment il le fait.

Pour ma part, je pense que la création de grandes métropoles (plus de 400 000 habitants) qui se verront confier des compétences importantes, notamment dans le domaine du logement, et à terme, des politiques sociales, devrait conduire à s'interroger sur le maintien de la collectivité départementale. C'est notamment le cas en région parisienne. Les départements consacrent entre 60 et 70 % de leurs budgets à financer des prestations qui relèvent de la solidarité nationale (RSA, Allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, allocation de compensation pour les personnes handicapées...). Celles-ci, pour être efficaces, doivent être gérées au plus près de nos concitoyens. La nouvelle métropole, avec pour relais, les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale dans nos villes et communautés d'agglomération, pourrait très bien se les voir confier. A suivre...