Guy Janvier

Bref compte-rendu de la Commission Permanente du 16 juin 2014

    Le président Devedjian a débuté  la séance en indiquant que le département venait d'ouvrir une procédure dite de "règlement de différends" avec son délégataire Sequalum suite à des retards importants dans le déploiement du Très Haut Débit dans les Hauts-de-Seine. Cela nous conforte dans notre opposition à ce projet. Je rappelle que le département a voté une subvention de 59 millions d'euros pour cette opération qui aurait très bien pu s'effectuer sans un denier public.

    2 Vanvéens ont reçu des aides de respectivement 1 609 et 5 250 € pour financer des travaux d'amélioration de leur logement.

    L'aide du conseil général pour les voyages scolaires des collégiens sera désormais modulée en fonction de critères sociaux définis par le conseil d'administration de chaque établissement. J'ai également demandé mais pour l'instant sans résultat que le voyage des accompagnateurs ne soit plus à leur charge.

    Le nombre des médiateurs éducatifs employés par le conseil général dans les collèges n'a pas varié depuis plusieurs années. Nous ferons une proposition pour qu'il soit revu à la hausse à l'occasion de l'examen du budget suppléméntaire examiné le 27 juin prochain. Idem pour le P@ss des Hauts de Seine qui permet de financer en partie les activités péri-scolaires des collégiens et dont le montant (70 euros) n'a pas augmenté depuis sa création en 2005.

    Les marchés d'entretien horticole des parcs et des collèges du département venant à expiration, j'ai proposé que les clauses sociales soient élargies. Cela permettrait à un plus grand nombre d'entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire d'y participer.

    Suite à l'appel à projets ESS 2014, 4 nouvelles entreprises onr reçu 222 288 € de subventions de fonctionnement et 129 613 € d'investissement. Il s'agit de KAMU (Kafé Associatif pour une Mixité Urbaine) à Clichy, CASACO (Espace de co-working) et EUROSCOP à Malakoff et INCUB'ETHIC à Rueil-Malmaison.

    Dans le cadre de la politique de coopération internationale et d'aide au développement, 46 projets satisfaisant aux critères du dispositif Jeunes Solidaires ont été retenus pour un montant total de 100 000 euros.     

 

 

Dimanche 25 mai, votez pour la liste "Choisir notre Europe" conduite par Pervenche BERES !

Nous avons plus que jamais besoin d'une Europe forte et solidaire. 

La mondialisation est là. Nous n'y pouvons rien et c'est même une bonne chose, à condition de pouvoir défendre nos valeurs et notre économie. Le repli sur la France, suggéré par les extrêmes, serait une absurdité.

Il nous faut donc maintenant poursuivre la construction de l'Europe. Nous avons une monnaie commune, l'euro. Il nous faut des politiques budgétaires, fiscales, économiques communes.

Le principal défaut de l'Europe, c'est le déficit démocratique.

Pour la première fois, dimanche, nous pourrons peser sur la désignation du président de la Commission européenne. Choisi par les Etats membres, il sera élu par le Parlement Européen. Nous avons un candidat, c'est Martin SCHULZ.

Le mardi 25 mai, nous n'avons qu'un seul tour, un seul jour, pour "choisir notre Europe". 

La restauration scolaire dans les collèges sera confiée à la société ELIOR

C'est le seul dossier important de la dernière commission permanente.

Nous avions demandé que cette question fasse l'objet d'une discussion en séance publique. Cela nous ayant été refusé, c'est sans Patrick Devedjian, en Arménie avec le Président de la République, que le dispositif a été voté.

Le nouveau système a un avantage: les familles ne paieront que les repas consommés. Les tarifs varieront entre 0,60 € et 4 € le repas suivant les revenus. Notre demande d'élargissement du barême a été refusé.

J'ai particulièrement insisté pour qu'un objectif d'amélioration de la fréquentation des cantines scolaires soit fixé au délégataire. On constate en effet que plus les catégories sociales professionnelles défavorisées sont représentées, moins le nombre d'enfants restant déjeuner au collège est élevé. Il faut donc inverser cette tendance. La réussite scolaire passe aussi par une continuité des élèves dans les établissements. Je serai attentif, avec les parents d'élèves du collège Sant-Exupéry, dès la rentrée, à la qualité des repas et à la façon dont ce nouveau dispositif sera mis en place.

Le système ne change pas à Michelet puisque la restauration y est assurée par la cuisine de la cité scolaire. 

 

 

Projet de création du "SEL de VANVES".

    J'ai le projet de créer un SEL (Système d'Echange Local ou Service d'Echange Local) à Vanves.

    Il en existe un à Clamart qui fonctionne très bien depuis de nombreuses années. Un autre à Chatillon, en construction.

     Le principe du SEL est basé sur le constat que tout individu possède des compétences, des moyens ou du temps qu'il peut échanger avec les autres sans utiliser d'euros.

    Le SEL est une association de personnes qui mettent des services, des savoirs et des biens à la disposition des unes et des autres.

    Les échanges sont valorisés au moyen d'une unité d'échange choisie par les membres du SEL.

    L'association est locale: les membres peuvent se rencontrer facilement, se connaître et développer convivialité et confiance qui sont les valeurs fondamentales des SEL.

    Pourquoi ne pas tenter l'aventure chez nous, à Vanves ?

    Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me contacter en me répondant sur ce blog, par mail [email protected], par lettre Guy Janvier, 11 rue Marceau à Vanves, ou en m'appelant au 06 65 23 99 94.

Pour en savoir plus: www.selidaire.org/

Bienvenue à Joséphine !

Joséphine est née le 1er mai à la clinique du Vert Galant à Livry-Gargan.

C'est la deuxième fille de mon fils aîné, Matthieu, et de Claire, après Arthur et Madeleine.

Ils ont trois cousines Juliette, Clémentine et Romane, qui vivent, pour le moment, à la Guadeloupe, avec Charlotte, ma fille, et Cédric.

Et deux cousins bruxellois, Solal et Lola, enfants de Sarah, ma belle-fille, et de Gilles.

La famille s'agrandit, à la grande-joie des grands-parents ... qui prennent leur retraite professionnelle tous les deux mi-juin.

Une nouvelle vie commence ? Non, la vie continue, avec de grandes joies, comme aujourd'hui.

Bienvenue à Joséphine ! 

A Pouilly-sur-Loire, une exposition de peinture au milieu des vignes...

Des amis organisent la deuxième Foire Internationale d’Art Actuel dans les Chais en Pouilly Fumé (FIAAC en PF).

Du 1er au 4 mai prochain, 17 vignerons transforment leus chais en galeries éphémères pour y recevoir 17 artistes nationaux, internationaux.  
Ce qui représente quelques 3 000 m2 d’exposition au milieu des vignes et des bords de Loire … à moins de 2 heures de Paris.

A l’issue de la manifestation, un jury de professionnels de l’art décerne les prix tandis que les artistes, de leur côté, distinguent l’un des vins de leurs hôtes. 

La première FIAAC en PF, en 2013, fut un joli succès.

Toutes les informations sur www.lesrdvdupf.org <http://www.lesrdvdupf.org> 

Ma mère est décédée le 8 avril 2014.

Ma mère est née Marguerite-Marie MONTAGNE le 29 juillet 1921 à Lyon. Comme de nombreux Français de sa génération vivant dans une grande ville, elle a souffert des privations et restrictions dues à la guerre. Elle n’a pu passer la deuxième partie de son baccalauréat. Un de ses frères Joseph dont elle était très proche s’est engagé dans la Résistance et a participé activement au maquis de l’Ain et du Haut-Jura.

En 1946, elle rencontre, à l’occasion du mariage de son frère Pierre, à Parcé-sur-Sarthe, Yves JANVIER, ami de la mariée. Mon père tombe follement amoureux de cette belle jeune fille, cultivée et venant de la ville. Ils correspondent pendant quelques mois et se marient le 11 septembre 1947.

Le jeune couple s’installe à Parcé. Yves avait repris, à 17 ans, la boutique de cycles de son propre père, Auguste JANVIER, décédé en 1938. Quelques mois institutrice à l’école libre du village, ma mère abandonne vite son métier pour élever les cinq enfants : Guy, né le 17 juin 1948, Brigitte, le 12 juin 1949, Geneviève, le 8 mars 1951, Luc, le 4 juillet 1952, et quelques années plus tard, Bruno, le 21 juillet 1958.

Le commerce de mon père marche bien. Il vend les vélos et mobylettes des paysans du village et les répare. Nous faisons partie des rares familles à partir en vacances chaque année. Même destination, Notre-Dame-de-Monts, en Vendée, où mes parents louent, début septembre, avant la rentrée des classes, une petite villa, appelée le Clos des Dunes. Nous y célébrons leur anniversaire de mariage. La vie est belle.

Au milieu des années 60, le ciel s’assombrit. L’apparition des grandes surfaces fait disparaître le petit commerce. Mon père est obligé de fermer le sien en 1968 et trouve un travail au Mans. Il ne réussira pas sa reconversion, trop libre, trop indépendant pour accepter de devenir salarié du grossiste en quincaillerie où il travaillera une dizaine d’années. Il meurt le 4 avril 1978 à la suite d’une opération du colon.

Ma mère est alors employée dans des institutions privées où elle rend des services de surveillance et de conciergerie. Elle utilise ses congés pour s’occuper de ses petits-enfants et leur faire partager son goût pour la marche notamment à la Clusaz, où son frère Bernard met son chalet à sa disposition.

A sa retraite, elle participe activement aux activités de la paroisse catholique du village où elle est revenue vivre et enseigne le catéchisme.

En 2000, elle entre à la maison de retraite de Parcé où l’a constamment entouré un personnel attentionné et compétent. Depuis de longs mois, elle ne quittait plus son lit et était en totalité prise en charge. Mon frère Luc et mes sœurs, Brigitte, et surtout Geneviève, qui habite Parcé, l’ont beaucoup aidée. Bruno et moi, qui étions plus éloignés, lui rendions visite régulièrement. Jamais nous ne l’avons entendu se plaindre.

Elle nous a élevés tous les cinq, nous donnant le goût du travail bien fait, du respect des autres, du devoir. C’était une belle femme, une femme digne.

Retour douloureux sur les municipales.

La défaite des municipales a été une immense déception pour tous les militants et sympathisants de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves” soutenue, notamment, par le Parti socialiste et le MODEM de Vanves.

J’ai participé à cette campagne. Comme beaucoup d’entre nous, j’y croyais. Les sondages ne disaient-ils pas que ces élections auraient avant tout un caractère local ? C’est l’inverse qui s’est produit. Les candidats socialistes – et leurs alliés - ont été lourdement sanctionnés. Dans notre département, sur les cinq villes dirigées par le PS, il n’en reste plus qu’une…

A Vanves, si l’on compare avec les dernières élections municipales de 2008:

-  Le nombre d’inscrits est passé de 17 660 à 18 422, soit une augmentation du nombre d’électeurs de + 762.

-  Bien que le nombre d’inscrits ait augmenté, le nombre de votants a diminué : il est passé de 11 618 à 11 065, soit : - 553.

-  L’abstention a progressé fortement : elle est passée de 34,21 % à 39,94 %, plus que la moyenne nationale (36,45 %) alors qu’à Vanves, on enregistre généralement une participation supérieure à la moyenne.

-  Le maire, Bernard Gauducheau a réalisé un score qu’il n’avait jamais atteint : 6 549 voix, soit 1 243 voix de plus qu’en 2008, et une élection dès le premier tour. Je l’ai félicité, comme il se doit, dès le lendemain. C’est la démocratie.

En ce qui nous concerne, notre candidat, Antonio Dos Santos s’est bien battu et la direction de campagne a scrupuleusement respecté la ligne qu’elle s’était fixée. Les Vanvéennes et Vanvéens qui ont voté pour nous doivent en être remerciés.

Nous avons souffert, comme partout, du rejet des listes et des candidats socialistes. La division avec nos alliés traditionnels que sont les Verts et le PC a été une fois de plus mortifère.

Pour ma part, je regrette que nous n’ayons pas plus attaqué le maire sortant. Son bilan comportait pourtant beaucoup de failles. Pour ne citer que les principales : aucune action sur le Plateau pendant ses deux mandats ; pas de véritable politique en direction de la jeunesse, et notamment celle qui a le plus besoin d’être aidée; pas de démocratie locale ; pas de logements sociaux ; pas de politiques sociales…

A nous d’être vigilants sur ces points. Ce sera notamment le rôle de nos quatre élus au Conseil municipal : Anne-Laure Mondon, Jean-Cyril Le Goff, Valérie Mathey et Gabriel Attal (puisqu’Antonio a démissionné). Ce sera aussi le mien.

Dimanche 23 mars, votez Antonio DOS SANTOS! Pas une voix ne doit lui manquer!

Dernier meeting avant le 1 er tour: à l'école Larmeroux, jeudi 20 mars, à 19 h 30, Marisol TOURAINE soutient Antonio DOS SANTOS.