Guy Janvier

Bref compre-rendu de la Commission permanente du Conseil Général du 6 décembre 2010.

Quatre attributions d’aide à l’amélioration de l’habitat privé à Vanves pour des montants allant de 1 072 € à 3 250 €.

Plusieurs dotations en direction des collèges :

18 228 € de subvention d’équilibre pour le service de restauration du collège Saint-Exupéry.

Subventions au titre des voyages scolaires des deux collèges en Allemagne, en Grande Bretagne, à Chamrousse et aux Vans.

Soutien aux Initiatives Éducatives Locales (SIEL) des 2 collèges et à leur foyer socio-éducatif.

Plan pour la réussite scolaire à l’école et une meilleure insertion scolaire (PREMIS), actions éducatives pour tous (AEPT). Il faut féliciter les professeurs qui mettent en place toutes ces actions pour le plus grand bénéfice des élèves.

Conventions avec les deux collèges pour l’opération « collège au cinéma ».

Décision de principe sur la rénovation complète du centre de documentation du collège Saint-Exupéry. Il est grand temps !

Subvention d’investissement de 2 339 € HT pour les travaux de restauration du tableau « Le baptême de Clovis » provenant de l’Église Saint-Rémy.

Aide de 1 422 € à la bibliothèque de Vanves dans le cadre de l’opération « La science se livre 2011 ».

J’ai bien sûr voter l’ensemble de ces subventions.

En revanche, j’ai regretté le manque de moyens mis en place pour financer les auxiliaires de vie scolaire (AVS). Faute d’emplois en nombre suffisants, beaucoup d’enfants porteurs de handicaps ne peuvent pas suivre la scolarité à laquelle ils ont droit.

L’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense a enfin reçu une aide de 750 000 € pour la mise en place d’’un Institut du numérique. Cette subvention n’a malheureusement rien de comparable avec les millions ( 7 millions cette année) qui sont données à la Fac privée Pasqua.

J’ai de nouveau demandé que les activités offertes par le Haras de Jardy (tennis, poney, golf…) soient ouvertes à l’ensemble des enfants du Département, notamment ceux habitant le sud et l’ouest afin que ces équipements ne se limitent pas à une clientèle déjà très privilégiée.

Je n’ai pas pris part au vote concernant la modification du marché de prestations d’assistance juridique dans le cadre de l’établissement et du suivi du réseau de communications électroniques à très haut débit, puisqu’encore une fois, la subvention de 59 millions d’euros du Conseil général à l’opérateur privé Numéricable, nous paraît illégale et inutile.

Sénatoriales. Les conditions pour gagner.

Chers amis,

Il y a un mois, le Parti socialiste a ouvert le dépôt des candidatures aux élections sénatoriales de 2011. J'aurais préféré que ces désignations se fassent après les cantonales de mars, auxquelles je suis moi-même candidat à Vanves, avec Valérie Matthey. Le but du PS est de discuter le plus tôt possible avec nos partenaires des autres partis afin de trouver des accords qui permettront à la Gauche d'être, pour la première fois depuis le début de la Cinquième République, majoritaire au Sénat. C'est une hypothèse tout à fait envisageable et elle mérite qu'on la prépare.

Robert Badinter, notre sénateur depuis 2 mandats, a souhaité passer la main. Il avait toujours été élu au suffrage universel des militants. La Fédération des Hauts-de-Seine a obtenu une dérogation des instances nationales pour que les militants ne désignent, dans un premier temps que la tête de liste, et non, comme cela se fait dans la plupart des départements où il y a plusieurs sénateurs, la liste complète, soit pour ce qui nous concerne sept noms.

Ayant un message à faire passer, j'ai décidé de me porter candidat. Ma profession de foi portait sur 3 points:

1) La logique des courants nuit au bon fonctionnement du Parti;

2) Elle se reproduit à tous les échelons, notamment celui de la Fédération des Hauts-de-Seine; 3) Je pense avoir les qualités et les compétences requises pour mener la liste socialiste aux sénatoriales.

Un débat a eu lieu entre les quatre candidats ( Pascal Buchet, Pierre Gaborit, Aïcha Moutaoukil et moi-même) lundi 29 novembre à Boulogne-Billancourt. A l'issue de ce débat qui a duré plus de 3 heures, en présence de 80 à 100 militants - dont quelques Vanvéens - j'ai décidé de retirer ma candidature, évitant que celle-ci n'accroisse la confusion de l’élection. J'ai délivré le message suivant, qui, je l'espère, sera entendu, afin de réunir les conditions nécessaires, pour que la Gauche gagne:

1) ouvrir les fenêtres du PS et démocratiser son fonctionnement;
2) continuer à travailler, à tous les niveaux, sur des programmes crédibles et audibles;
3) poursuivre le combat contre la droite dans ce département sans compter sur la seule division de celle-ci;

4) interdire le cumul du mandat parlementaire avec un autre mandat.

A mon habitude, je n'ai donné aucune consigne de vote et je laisse chacune et chacun voter en son âme et conscience.
Quel que soit l’élu, tous les militants du parti socialiste des Hauts de Seine seront derrière elle ou lui, comme tête de liste aux sénatoriales, et derrière celles et ceux qui iront aux élections cantonales de mars 2011.

Guy Janvier.
Ancien maire, Conseiller municipal de Vanves.
Conseiller général des Hauts-de-Seine.

Quel bilan de mes activités en tant que conseiller général ?

Jeudi 18 novembre a été l'occasion pour moi de dresser un bilan de mes actions au Conseil général des Hauts-de-Seine. Quelques 150 Vanvéens se sont joints à nous dans le préau de l'école Larmeroux où j'ai pu revenir sur mes différentes interventions dans les domaines des finances, de la solidarité ou encore de l'éducation.

Le power point projeté lors de cette soirée peut être téléchargé ici : Téléchargement BILAN-GUY-PPT

 

Bilan de mandat

 
 

 

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Soutien à Marie Ngo

Une habitante de Vanves, de nationalité camerounaise, Marie Ngo Nyou Gou, a été arrêtée vendredi matin en sous-préfecture d'Antony alors qu'elle venait régulariser sa situation. Elle a été immédiatement mise en centre de rétention en vue d'une reconduite à la frontière.

Outre que les conditions de cette arrestation sont scandaleuses, cette personne vit en France depuis 2001. Elle a deux filles de nationalié française et trois petits-enfants également français. Une de ses filles a fait toutes ses études, à St Ex puis à Michelet. Tous vivent en France. Marie travaille à Vanves comme auxiliaire de vie.

Ce matin, nous étions plusieurs Vanvéens et des représentants de RESF (réseau écoles sans frontières) au tribunal de Paris. Le juge des libertés et de la détention l'a libérée. Mais elle reste assignée à résidence à Vanves.

Nous vous invitons à venir manifester demain lundi 1er Novembre à 10 h devant le Commissariat de Vanves, rue Raymond Marcheron, afin de lui apporter notre soutien. 

Séance publique du Conseil général du 22 octobre: le département diminue ses actions de solidarité.

Deux points de l'ordre du jour étaient particulièrement attendus. Le premier consistait dans la désignation des deux représentants du Conseil général des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA). Sans surprise, la majorité a désigné Patrick Devedjian et Jean Sarkozy. Le deuxième était l'examen du rapport de la cour régionale des comptes sur le fonctionnement du pôle universitaire privé Léonard de Vinci, dit fac Pasqua. Le Conseil général a versé près d'un demi-milliard d'euros depuis sa création à cette association dont la gestion est condamnée par la cour des comptes. Nous avons demandé la démission de son président Charles Pasqua et l'intégration du pôle à l'université publique.

Pour ma part, je suis longuement intervenu sur le rapport d'activité intégral des services. Il s'agit d'un document particulièrement intéressant puisqu'il décrit dans le détail tous les dispositifs financés par le Conseil général. A partir de ces données, il m'a été facile de démontrer le désengagement de notre département dans un grand nombre d'actions qui relèvent de la solidarité.

J'ai fourni des exemples précis et nombreux. Le nombre de visites à domicile de la PMI, sute à des naissances déclarées comme devant faire l'objet d'un suivi, est passé en 3 ans, de 7000 en 2007, à 4925 en 2008 et à 3384 en 2009. Ce sont pourtant ces familles et leur enfant qui ont besoin d'une aide.

Dans le même domaine, les actions collectives ont concerné 3000 enfants contre 3600 en 2008. Il  y a eu 337 réunions de concertation petite enfance en 2009 contre 442 en 2008. Les centres pour la planification et l'éducation familiale n'ont touché que 987000€ contre 116000 en 2008.

Tous les indicateurs sociaux sont à la baisse. La formation des assistants maternels est passé de 535000 à 399000€. Les crédits de prévention spécialisée diminuent: 11.3 millions en 2007, 11 en 2008, 10.9 en 2009. Idem pour le fonds d'insrtion des jeunes: 1.1, 0.950, 0.914 sur la même période.

En matière d'insertion et de développement social, on constate les mêmes évolutions négatives. Les aides financières s'écroulent; 1.7 million d'euros + la prime de Noël (3.3 millions d'euros) en 2007, 1.3 + 3.14 en 2008, 0.753 en 2009 sans prime de Noël !

Plus grave encore, les dépenses relatives aux actions d'insertion sont passées de 8.1 millions d'euros en 2007, à 3.4 en 2008 et à 2.9 en 2009.

Ces chiffres sont incontestables. Ils montrent clairement que notre département abandonne peu à peu des pans entiers de solidarités dont les textes lui donnent pourtant la responsabilité. La politique menée par ce département va à l'inverse de ce que nous souhaitons. L'aide aux plus démunis, la prévention des inégalités, la justice sociale seront au coeur de notre programme en mars prochain.

PS L'assemblée départementale  a voté une aide de 125350€ pour des travaux à la crèche "Boule de gomme", rue aristide Briand à Vanves, et les subventions annuelles aux 2 collèges: 105574€ à St  Exupéry et 296993€ à Michelet.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de mes interventions sur le site du Conseil général, séance du 22 octobre 2010.

 

Irène ZacK, chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.

La sculpteur Irène Zack est bien connue des Vanvéens. Venue de Russie quand elle était adolescente, elle a installé son atelier à Vanves dans les années cinquante. C'est à elle que nous avions confié, en 1998, la réalisation de la stèle du carrefour de l'Insurrection en mémoire des victimes vanvéennes du nazisme.

 

Une cérémonie a eu lieu mercredi dernier à l'Hôtel de Ville pour lui remettre l'insigne de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Nous tenions à la féliciter. Son oeuvre occupe une place centrale dans notre ville, suite à un projet porté par Etienne Raczymow qu'avait secondé Josette Sala.

Allez voir le film émouvant "Elle s'appelait Sarah" qui raconte l'hitoire d'une petite fille juive qui échappe à la shoa mais dont le destin sera marqué à jamais... 

De la nécessité de la statistique publique: 20 Octobre, journée mondiale de la statistique publique.

Le 20 Octobre, c'est la journée mondiale de la statistique publique.

Valérie et moi nous nous sommes battus contre le projet du Gouvernement de déménagement d'une partie des services de l'INSEE à Metz qui risque d'entraîner son affaiblissement. Quand on n'est pas content du thermomètre, on le casse...

L’évaluation des politiques publiques est indispensable. Elle l’est à plus d’un titre. Tout d’abord, puisqu’il s’agit d’argent public, il faut veiller à ce que celui-ci ne soit pas gaspillé mais au contraire utilisé au mieux. Ensuite, il faut continuellement s’interroger sur l’efficacité des mesures prises, et cela, dans tous les domaines. Or, il ne peut y avoir d’évaluation sérieuse sans un bon appareil statistique de recueil et d’analyses de données.

Je citerai quelques exemples tirés de mes expériences professionnelle et politique.

J’ai été responsable des premiers programmes de lutte contre la pauvreté au milieu des années 80. J’ai tenu à ce que nous élaborions chaque année un bilan de ces actions qui mobilisaient les services de l’État et de grandes associations uniquement pendant la période d’hiver. C’est au vu de ces données, glanées dans les préfectures auprès des acteurs de terrains, que nous avons décidé de mettre en œuvre le revenu minimum d’insertion. Cette mesure de lutte contre la pauvreté n’aurait pas été prise sans un minimum de travail statistique sur la population bénéficiaire de ces aides à l’époque très ponctuelles.

Un peu plus tard, je me suis occupé des questions de drogues. Il n’y a pas plus complexe que ce sujet qui touche tous les domaines de la vie en société : l’éthique bien sûr, la santé, l’ordre public, l’économie, le sous-développement… Confronté à l’absence de données fiables sur tous ces aspects du problème, j’ai été à l’origine de l’observatoire français des drogues et des toxicomanies. La création d’un tel organisme d’observation et de mesures de ce phénomène avait été préconisée à la suite d’un rapport de l’inspection générale de l’INSEE que nous avions missionnée sur le sujet. La formule a été reprise dans chaque État membre de l’Union européenne et il existe un observatoire européen des drogues et des toxicomanies construit sur le même modèle.

Conseiller général des Hauts-de-Seine depuis 2004, je réclame en vain une véritable évaluation des politiques que mène ce département, un des plus riches et des plus inégalitaires de France. J’avais convaincu le président d’alors, Nicolas Sarkozy, de mettre en place un dispositif capable d’évaluer les 460 dispositifs recensés dans le budget départemental. Cet engagement figurait dans le rapport d’activités des services 2007. Il s’agissait simplement, comme je l’avais demandé, de décrire le dispositif, d’examiner les moyens financiers et humains qui lui étaient consacrés, et de vérifier si les résultats  correspondaient à ceux qui avaient été prévus. Il fallait bien sûr élaborer des indicateurs à l’aide de données statistiques fiables. L’opération était ambitieuse mais juste. Quelle n’a pas été ma surprise de constater que le rapport des services de l’année suivante ne comportait plus aucune mention sur la question ! Depuis, je n’ai de cesse de réclamer des évaluations. J’en ai arraché 3 sur 460 ! Comme quoi, la journée mondiale de la statistique publique, le 20 octobre prochain, pourrait aussi se décliner dans les Hauts-de-Seine.

N’oublions pas que le siège de l’INSEE est à Malakoff et que la décision de transférer à Metz une grande partie des services, notamment ceux qui travaillent sur les données sociales, est un mauvais coup porté par la Droite à la statistique publique.

Voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau

 
Ce week-end, avec quelques collègues du Conseil général des Hauts-de-Seine, nous nous sommes rendus à Auschwitz.

Nous sommes allés sur les lieux mêmes de la barbarie de ces camps d'extermination. Nous savons tout ce qu'il en est de ce crime contre l'humanité à travers les documentaires, les témoignages, le cinéma et la littérature sur la shoah. Mais la découverte  véritable et réelle de ces rails, ces baraquements, ces miradors, le sinistre paysage inventé par l'intelligence diabolique du mal nazi, n'en est que plus forte.

Tansmettre encore et toujours l'histoire terrible de ce génocide, afin qu'elle ne se répète plus jamais. Rappelons-nous le travail extraordinaire d'Etienne Raczymow qui n'a eu de cesse d'honorer la mémoire des victimes du nazisme. A Vanves, la stèle du carrefour de l'Insurrection en témoigne.

Ce voyage restera inoubliable. 

Bilan positif de l'opération "Partir en vacances"

Une trentaine de familles de Vanves sont parties, cet été, grâce à l'action conjointe des travailleurs sociaux de la circonscription sociale, dépendant du département, du centre communal d'action sociale de la ville, et de la caisse d'allocations familiales.

Elles font partie de la centaine de familles bénéficiaires des aides sociales qui auraient pu en bénéficier. Elles ont préparées leur séjour, ou en petit groupe qui se réunissait le jeudi après-midi, ou individuellement. Ainsi, une cinquantaine d'enfants et leurs parents, souvent la maman les élevant seule, ont passé une semaine de vacances, cet été, à la mer ou à la montagne.

Voilà une belle opération qu'il faut saluer. C'est ce que nous avons fait, avec Claudine Charfe et Jean-Cyril Le Goff, tous deux membres du CCAS de Vanves, en les rencontrant samedi matin, à l'expace Giner, lors de l'exposition photos qui retraçaient ces bons moments. 

Au delà du séjour, forcément bénéfique pour les familles, l'intérêt de cette action réside aussi sur le travail en amont et le suivi effectué avec les familles. Quand on sait que beaucoup de familles ne partent pas, on ne peut que ce réjouir de cette opération qui avait lieu pour la troisième fois.

Bravo aux travailleurs sociaux !