Malgré le signal adressé par les électeurs qui ont sanctionné par leur vote le système SARKOZY-DEVEDJIAN-BALKANY, rien ne change dans le 92…
La majorité UMP/NC maintient sectarisme et manque de transparence dans les droits dévolus à l’opposition départementale. On note même un recul de la démocratie avec le refus quasi-systématique des revendications des élus d’opposition.
Hormis les collèges publics et quelques instances jugées « peu sensibles » par la majorité départementale, les élus des groupes d’opposition se sont vus refuser toutes leurs candidatures au sein des différents organismes.
Plus que jamais la représentation proportionnelle des groupes, le pluralisme et la logique de territorialité sont niés dans les Hauts-de-Seine ! Ainsi la présidence de la Commission des finances n’a pas été laissée à un conseiller général d’opposition comme c’est le cas dans d’autres collectivités (Région Idf, département de l’Essonne, ville d’Asnières…). Les collèges privés restent « la propriété » des élus de la majorité de droite comme le quartier d’affaires de La Défense. Les élus de gauche ont dû à plusieurs reprises demander des votes à bulletins secrets et les élus divers droite, déplorant eux aussi ce lamentable état de fait, ont voté avec la gauche.
« C’est une droite divisée qui se replie sur une conception étriquée et dépassée d’une vraie gouvernance démocratique » déplore Martine GOURIET, Présidente du groupe Parti Socialiste – Europe Ecologie / Les Verts.
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